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Déroulement d'une séance

 

  1. La séance d'ostéopathie commence par un interrogatoire qui va concerner le motif de la consultation, l'état de santé du patient et ses antécédents personnels.

  2. Je procède ensuite à un diagnostic d'exclusion selon les signes d'alerte en effectuant un examen clinique. Si besoin le patient est conseillé sur la nécessité éventuelle d'examens complémentaires, et réorienté. 

  3. Le diagnostic ostéopathique: je recherche une perte de mobilité en testant les systèmes locomoteur, neurovégétatif et viscéral. 

  4. Le traitement: je cherche à réduire la perte de mobilité, en adaptant mes techniques à la dysfonction et au patient. 

  5. Différents conseils sont donnés au patient concernant les positions à prendre ou à éviter et sur l'alimentation, entre autres. 

 

La séance dure à peu près 45minutes, même si cette durée est adaptée à l'état de santé du patient, au motif de consultation et à l'évolution constatée au cours de la prise en charge ostéopathique. 

 

Les techniques utilisées

 

L'ostéopathie que je pratique est classique et je pense qu'il est important d'avoir différents outils qu'on adapte ensuite au patient, selon son âge et ses antécédents, entre autres. 

 

Techniques "structurelles"

Il s'agit de techniques à visée articulaire, en utilisant des gestes de faible amplitude et de haute vélocité, tout en respectant les limites physiologiques de l'articulation. 

Ces techniques, si elles sont bien exécutées, sont confortables et sans douleur. Elles ne sont pas pratiquées chez le nourrisson et chez les patients présentant des contre-indications absolues (maladies systémiques, fragilités locales, fragilités chirurgicales, entre autres). 

 

Techniques "fonctionnelles"

Ce sont des techniques confortables et douces (attention à ne pas confondre douceur et inefficacité!) qui s'adressent aux tissus du corps humain. Elles vont dans le sens du relâchement des tissus de la zone en dysfonction. 

 

Techniques d'équilibration fasciale

Ces techniques vont viser le tissu conjonctif qui part du crâne au thorax, à l'abdomen et au pelvis. Une perte de mobilité de ce tissu est susceptible de créer ou fixer une dysfonction ostéopathique localement ou à distance. 

 

Techniques "d'énergie musculaire"

Ce sont des techniques par positionnement et qui utilisent le "contracter-relâcher" pour redonner de la mobilité aux tissus sollicités par ce travail. Elles sont confortables et nécessitent la participation active du patient. 

 

Ostéopathie viscérale

Il s'agit de techniques douces qui vont permettre de travailler la mécanique des organes digestifs, et l'impact se fera autant sur la digestion elle-même en cas de troubles ( reflux gastro-oesophagien, diarrhée, constipation, maux de ventre, ballonnement) que sur le contenant des organes: colonne vertébrale, gril costal, bassin, par exemple. L’ostéopathie viscérale a une grande importance. En effet un trouble digestif peut être à l’origine de diverses douleurs mais également d’un déséquilibre postural mettant le corps dans un mauvais positionnement. 

 

Ostéopathie crânienne

Les techniques de relâchement tissulaire s'appliquent aussi, en ostéopathie, au niveau du crâne. Ce sont des techniques douces qui vont être utilisées chez les patients de tous les âges et pour des motifs variés notamment chez les nourrissons et les enfants pour entre autres des coliques, troubles du sommeil, pleurs excessifs, otites, difficultés d’apprentissage, plagiocéphalie positionnelle. 

 

Remboursement

La prise en charge ostéopathique n'est pas remboursée par la sécurité sociale. Il y a par contre de plus en plus de mutuelles qui en remboursent une partie, avec des montants, des fréquences et des pourcentages variables: une facture vous sera remise en fin de séance que vous enverrez directement à la mutuelle.

 

 

 

 

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